Permettez-moi de revenir sur la cogénération. Pour les installations les plus importantes, à savoir celles dont la puissance est supérieure à douze mégawatts, le problème a été réglé dans le cadre de la loi portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans le domaine du développement durable. Reste à trouver une solution pour les installations de puissance inférieure, sujet qui intéresse avant tout les collectivités territoriales. Où en sommes-nous à cet égard ?
Jean-Jacques Cottel et Guillaume Chevrollier, rapporteurs de la mission d'information que notre Commission a créée sur les éco-organismes et les filières REP, nous ont indiqué que l'expérimentation de la redevance incitative à Château-Gontier s'était traduite par une réduction d'un tiers du volume de déchets collectés. Votre groupe est-il en mesure de répondre aux demandes qui pourraient lui être adressées par des collectivités territoriales soucieuses de travailler dans cette direction ?
L'exploitation des gaz de schiste et des hydrocarbures non conventionnels, les forages off shore – voire les forages off shore profonds – suscitent aujourd'hui de vifs débats en France, comme dans d'autres pays, mais le développement de certaines de ces activités à l'international permet à votre groupe de s'engager sur de nouveaux marchés. Je pense au traitement des eaux usées sur les sites d'extraction des gaz de schiste, ou encore à la possibilité de procéder, demain, au démantèlement des plateformes pétrolières – sachant qu'on en dénombre 700 en mer du Nord et 3 600 dans le golfe du Mexique, cela pourrait représenter un chiffre d'affaires significatif pour Veolia.
Dans le même ordre d'idées, votre groupe pourrait-il envisager de participer à une opération de démantèlement d'une centrale nucléaire française ?