Ce projet, c'est la mise en coupe réglée de l'action publique locale pour qu'elle ne soit plus que la réplique de la politique menée au plan national. Ainsi, nos communes, nos départements, nos régions, de boucliers anti-crise qu'ils étaient, auraient vocation à devenir des relais de la compétition mondialisée.
J'étais sur ces bancs lors de la réforme territoriale menée par la droite en 2010, sous la férule de Nicolas Sarkozy, d'Édouard Balladur, de Brice Hortefeux. Chers collègues socialistes, vous n'aviez pas, alors, de mots assez durs pour critiquer la « recentralisation » dont ce texte était le nom.