S'il s'agit de mettre en place un État réduit à ses missions régaliennes et cédant tout le reste aux métropoles, la réponse est non. Si tout va aux métropoles sur une partie du territoire, qu'advient-il de l'autre partie, de celle qui est à l'écart de la concentration du capital, celle à laquelle vous n'offrez qu'une hideuse perspective – la politique du chien crevé au fil de l'eau ? Pour ma part, vous le savez, je me range résolument aux côtés de l'immense majorité des élus ruraux indignés et inquiets pour l'avenir de leurs villages et de nos campagnes, arc-boutés contre la chronique d'une mort annoncée.