La déclaration du ministre de l'éducation nationale sur la dépénalisation du cannabis me gêne, de même que la création des « salles de shoot » ou la suppression de l'obligation de disposer d'éthylotests dans les véhicules. Ce ne sont pas des signaux positifs envoyés aux familles qui doivent se battre contre les addictions.
Vous préconisez une prévention et une action ciblées notamment sur les jeunes ainsi que sur les patients atteints de troubles mentaux. Que fait-on dans les hôpitaux psychiatriques pour lutter contre les dommages des addictions ?
Les centres de soins, d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) sont efficaces. Or, pour que le plan gouvernemental annoncé réussisse et corresponde aux objectifs de la MILDT en matière de prévention, de répression et de soins, il faudra des moyens. À cet égard, les équipes pluridisciplinaires travaillant dans ces centres, qui sont plus de 800 en France, font part de multiples besoins et les actions de ceux-ci ne sont pas toujours pérennisées. Proposez-vous de renforcer ces organismes ?