Parmi les actions à mettre en oeuvre pour lutter contre l'addiction, la formation a une dimension importante. À cet égard, les interactions entre la santé, la police et la justice que vous exposez à la page 26 du rapport sont pertinentes. Une expérimentation a été conduite dans ce domaine dans un territoire urbain de ma circonscription : alors que les jeunes arrêtés sur la voie publique en état d'ivresse sont normalement verbalisés, voire mis en cellule de dégrisement, on leur propose une alternative pédagogique, à condition qu'ils s'engagent à consulter à leurs frais un médecin généraliste spécialisé dans les problèmes addictifs afin de faire le point sur leur consommation d'alcool et autres produits toxiques. Un tel dispositif gagnerait-il selon vous à être généralisé ?
Par ailleurs, de plus en plus de bars à narguilé s'installent dans les villes : quel regard scientifique portez-vous sur ce phénomène de mode et quels risques présente-t-il en termes d'addictologie ?