Je voudrais vous interroger sur les addictions liées aux jeux de hasard, où l'État est pourtant, dans sa mission de collecteur d'impôts, le principal acteur. Un basculement s'est opéré entre les jeux à l'ancienne – tels que la fréquentation des hippodromes et des casinos – et les nouveaux jeux, qui entraînent un isolement immédiat et touchent l'ensemble de la population : ainsi, nombre de joueurs ne fréquentent plus les hippodromes mais jouent devant leur téléviseur en regardant la chaîne spécialisée Equidia. Une telle distinction est-elle licite ? Je ne crois pas que l'Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL) puisse beaucoup agir en la matière et suis donc, à titre personnel, favorable à l'interdiction de ces jeux.