Il faut en effet continuer à lutter contre l'alcoolisme. Vous dites que l'assiette des taxes sur les alcools devrait être fixée par rapport au degré ou à la quantité d'alcool. On observe en effet un fort écart dans la taxation des différents produits en fonction de leur degré : le vin serait ainsi taxé à 0,35 euro par litre, contre 15 euros par litre pour le whisky ou les alcools à 40 degrés. Un alignement sur le taux le plus important conduirait donc à taxer le vin à ce dernier montant.
Dans le même temps, vous expliquez dans les fiches 1 et 11 que la consommation d'alcool en France a diminué, principalement en raison d'une réduction de la consommation quotidienne de vin. Le problème actuel tiendrait à une consommation ponctuelle par des jeunes et à une augmentation de la consommation des femmes, qui ne concernent pas a priori le vin. Comment expliquez-vous cette réduction de la consommation de vin alors qu'il est moins taxé ? La généralisation de la taxation en fonction du degré d'alcool permettrait-elle de se concentrer sur les cibles spécifiques que vous jugez préoccupantes ?