Par rapport à notre grand allié d'outre-Atlantique, nous avons la chance d'être petits : la coordination est plus facile… Le contre-amiral Coustillière a réussi à rassembler sous sa direction les équipes opérationnelles de cyberdéfense. Ensuite, il y a l'ANSSI et le pôle que je dirige, dont les experts techniques sont rassemblés à Bruz. Il n'y a donc pas d'éparpillement. De plus, nous soignons beaucoup la qualité humaine des échanges, afin de construire une communauté solidaire où, même si nous serons plus nombreux demain, on saura faire appel à la bonne personne, parce qu'on la connaît. Le CALID et l'ANSSI sont d'ailleurs depuis peu logés dans les mêmes locaux.
La cyberdéfense a été abordée au cours de presque tous les sommets internationaux depuis deux ans : il faut maintenant aller au-delà, et embrayer sur des choses concrètes. C'est plus difficile. Mais cela viendra.