Au cours de vos interventions à la tribune, mes chers collègues de droite, vous vous êtes évertués à prôner l'immobilisme en Île-de-France sous couvert de ne pas accepter le statu quo. Nous, nous avons décidé d'avancer. Le Sénat nous a remis une page blanche, rendant de fait impossible l'idée d'un modèle coopératif élargi à des centaines de communes de l'aire urbaine. Dès lors, il nous revenait de prendre nos responsabilités. La métropole du Grand Paris est la meilleure réponse pour assurer immédiatement, au service de tous et dans la solidarité, le développement efficace du coeur de la région Île-de-France.
C'est un élu de l'Essonne, un élu de grande couronne, qui vous le dit : nous avons besoin d'une grande métropole autour de Paris, d'une métropole forte dans la compétition européenne et mondiale entre territoires. Le développement du coeur de l'Île-de-France, c'est le développement de toute l'Île-de-France. Les amendements que vous avez déposés en commission des lois, madame la ministre, permettent aux départements de grande couronne de s'organiser et de peser dans l'équilibre. Grâce à eux, aucun des territoires d'Île-de-France ne sera un territoire de relégation et l'Île-de-France sera à la fois région de l'excellence et région populaire. Personne aujourd'hui n'imagine le développement de Paris sans les pôles d'Évry Centre Essonne, de Saclay, de Marne-la-Vallée, de Saint-Quentin-en-Yvelines, d'Orly Athis-Mons ou de Roissy.