La Mali ne dispose peut-être pas de ressources naturelles, mais c'est un pays allié et c'est à la demande de son chef de l'État que nous sommes intervenus. Quant à l'anticipation de la crise, il faut bien souligner que c'est cette demande, à la suite de l'offensive djihadiste vers le sud, qui a changé la donne. En outre, beaucoup de forces avaient été pré positionnées dans la région et les militaires avaient dressé des plans ; mais rares sont les observateurs qui auraient parié sur l'erreur stratégique des groupes djihadistes armés de marcher sur Bamako… Sur les pertes de l'adversaire, le nombre de tués est évalué à plusieurs centaines, et il est par définition difficile de savoir précisément combien de djihadistes se sont échappés vers d'autres zones ou se sont fondus dans la population.