Il est paradoxal que des résultats scientifiques marginaux aient un impact fort dans l'opinion publique alors que des mesures sur une large échelle humaine mobilisent peu les autorités scientifiques et publiques. Il en est ainsi des travaux relatifs aux protéines animales dans le développement de certains cancers. Quel est votre point de vue, en tant que chercheur et expert, sur ce paradoxe ?
Lors des débats qui se sont tenus, à l'Assemblée nationale, sur l'interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, j'avais mis en avant une étude américaine de 2010 selon laquelle les industries s'adaptent plus rapidement que les régulateurs. Comment anticiper les évolutions éventuelles dans la législation ?