C'est le même état d'esprit sur un autre sujet : les politiques de stationnement. Une fois encore, les collectivités qui travaillent sur des périmètres de transport doivent faire face à cette difficulté d'avoir, ville par ville, des réglementations différentes. Lorsque l'on essaie de mettre en place des transports en site propre, on doit affronter des contradictions dans les politiques de stationnement, parce que, parfois, des projets de transports publics sont bloqués pour une ou deux places de stationnement.
Une fois encore, il s'agit non pas de donner une compétence qui viendrait se substituer à celle des collectivités, mais simplement un rôle de coordination. Cette demande des autorités organisatrices des transports est très forte – et le GART la porte depuis longtemps. Je trouverais regrettable qu'au moment où nous donnons des compétences supplémentaires à ces autorités, nous n'en profitions pas pour faire en sorte qu'il y ait une réelle pensée générale. M. le rapporteur nous disait tout à l'heure souhaiter que le développement durable soit en oeuvre dans ces collectivités : pour ce faire, il faut qu'il y ait une capacité à coordonner l'ensemble. Sinon, si vous ne disposez que d'une partie des outils, vous vous retrouvez trop souvent bloqué pour être réellement efficace. Ceux qui ont exercé des responsabilités dans les collectivités savent à quel point la politique du stationnement est une politique-clé en matière de mobilité.