Je me réjouis de l'examen de cette proposition qui doit permettre de mettre le holà à certains comportements. Dans ma circonscription, un groupe américain souhaite fermer l'entreprise qu'il détient, bénéficiaire grâce aux efforts de ses salariés. Invité à une table ronde organisée à la préfecture, son représentant a été incapable de justifier la décision. En l'absence d'investissements depuis cinq ans et privée de machines, l'entreprise est tuée à petit feu alors que la compétence et la technicité des salariés sont reconnues, y compris par ledit représentant. Et ce groupe voudrait partir sans autre forme de procès…
Les sociétés qui ont ces comportements ont souvent bénéficié d'aides publiques : est-il dès lors acceptable qu'elles abandonnent leurs salariés à Pôle emploi pour aller investir dans des pays à bas coût – y compris d'autres pays européens soutenus par nos impôts ?
Je me réjouis de ce texte qui fera peut-être du tort à certains entrepreneurs, mais qui ne vise en aucune manière ceux qui mettent tout leur coeur à travailler pour leur entreprise.