Intervention de Laurence Abeille

Réunion du 17 juillet 2013 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Abeille :

Nous examinons aujourd'hui un texte important pour nos concitoyens et qui arrive à point nommé. Le nombre de mal logés et de sans-logis a atteint dans notre pays un niveau insupportable et nous, parlementaires, sommes souvent interpellés sur l'insalubrité et l'indignité de nombreux logements. Un texte de loi était donc nécessaire et, M. Saddier, il n'a pas été rédigé pour des yourtes (Rires) même si toutes les formes d'habitat – en particulier participatives – doivent être prises en compte.

Ce texte apporte de bons débuts de réponse à une question essentielle dont notre Commission se préoccupe depuis plusieurs mois : celle de l'artificialisation des sols. Nous savons tous les dégâts que ce phénomène cause année après année, à mesure que des terres deviennent imperméables. Mais l'étalement urbain, dont on parle peut-être moins, constitue également une catastrophe écologique et sociale. Notre rapporteur pour avis a eu raison d'évoquer un modèle de développement arrivé à bout de souffle. Il nous faut imaginer des modes d'intensité urbaine permettant de retrouver une ville vivable pour tous, capable de loger ceux qui en ont besoin et qui n'empiète pas sur les terres agricoles.

Dans le contexte d'intensification urbaine, les continuités écologiques et la biodiversité en milieu urbain apparaissent essentielles, d'où le dépôt de plusieurs amendements visant à améliorer le texte sur ces points.

Ce projet de loi répond à un engagement pris devant les citoyens et nous devons le voter rapidement pour améliorer la situation de nos concitoyens mal logés, pour protéger nos sols et pour instaurer une gestion durable de l'espace.

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