Il s'agit d'un amendement de repli, puisqu'il a le même objet que le précédent mais que son champ est limité aux villes de plus de 20 000 habitants. En effet, si l'on peut admettre que la nature est accessible aux habitants des petites villes, chaque citoyen résidant dans une commune de plus de 20 000 habitants doit pouvoir disposer d'un parc ou d'un jardin à moins de trois cents mètres de son logement.
On ne peut pas laisser les communes libres d'insérer cette disposition dans les PLU : pour beaucoup, les élus souhaitent avant tout accroître la population de leur ville, comme si là était le salut, et cela les conduit à se mettre entre les mains de promoteurs immobiliers qui, cherchant la rentabilité, privilégient la construction de logements supplémentaires plutôt que l'aménagement d'espaces verts. En revanche, je suis sûr que nos concitoyens plébisciteraient l'imposition d'une telle contrainte !