Il a été beaucoup question au cours de nos débats de l'artificialisation des terres et de la création de continuités écologiques pour préserver et reconquérir la biodiversité. Cet amendement vise à inscrire dans la loi l'objectif, fixé lors de la conférence environnementale, de parvenir à « zéro artificialisation des terres » d'ici à 2025. Afin de ne pas empêcher toute urbanisation, il s'agit de l'artificialisation nette. Il est donc possible de compenser les destructions d'espaces agricoles ou naturels. Rappelons que les espaces artificialisés occupaient 8,9 % du territoire en 2010, contre 8,4 % en 2006, et que l'artificialisation se poursuit.