À l'inverse de M. Martial Saddier, je considère que ce serait un progrès que de pouvoir reclasser en zones naturelles les zones à urbaniser qui n'ont pas fait l'objet de début de travaux d'urbanisation depuis plus de neuf ans.
Nous proposons d'ouvrir la possibilité de les reclasser également en zones agricoles. En effet, ces zones à urbaniser sont parfois à usage ou à vocation agricole. Il faut qu'elles puissent le rester, afin notamment de maintenir autour des villes des ceintures nourricières et d'offrir des possibilités d'installation aux agriculteurs, spécialement à ceux qui pratiquent une agriculture de proximité respectueuse de l'environnement. C'est d'autant plus nécessaire que les zones en proie à l'artificialisation sont souvent les terres les plus fertiles puisqu'elles se situent autour des bassins de vie, qui se trouvent généralement dans les vallées.