Il ne faut pas avoir peur d'un dispositif qui n'est pas si compliqué. Vous trouverez une description de son fonctionnement à Berlin sur le site d'un organisme régional francilien, Naturparif. Qu'il s'agisse des coefficients d'occupation des sols, des bonus, etc., la réglementation est déjà complexe. Celle-ci ne me semble pas plus complexe qu'une autre, et elle a le mérite d'apporter des possibilités de « nature en ville », de plus en plus nécessaires pour réduire les îlots de chaleur et pour favoriser la biodiversité dans les milieux urbains denses.
Le CBS permettra également de construire dans de bonnes conditions. Nous traitons en effet des aspects « urbanisme » de ce projet de loi, tandis que la commission des affaires économiques s'emparera plus largement de la question de la construction de logements, qui est un des objets principaux du texte. Or, construire des logements, c'est aussi construire du cadre de vie pour des personnes qui habiteront des zones urbaines denses, voire plus denses qu'elles ne le sont actuellement. Nous voulons que ces personnes vivent mieux qu'aujourd'hui, ou en tout cas relativement bien. L'application de ce type de coefficient contribuera à la recréation d'espaces agréables à vivre.
Bref, il est important que le dispositif passe toutes les étapes du processus législatif, puisque ces zones urbaines se densifieront et connaîtront de nouvelles constructions de logements pour accueillir les populations.