Aucune demande explicite ne m'a été adressée. Certes, j'ai appris qu'un débat avait eu lieu dans le cadre de la loi de consommation à propos des avances – de 15 % – payées par les négociants aux viticulteurs, que certains voulaient rendre obligatoires. Mais il se trouve que la profession n'en n'a pas accepté le principe – même si des dérogations sont toujours possibles. Quoi qu'il en soit, je trouve inacceptable qu'on ait pu placer une bouteille de gaz devant la fédération du PS et, qui plus est, en face d'une école.
J'admets qu'on puisse ne pas être d'accord. Mais précisément, comme vous l'avez dit, nous avons obtenu gain de cause sur ce qui nous avait été demandé, par exemple sur les droits de plantation ou les avances à l'échelle européenne. Nos relations avec le Comité interprofessionnel de FranceAgrimer sont d'ailleurs excellentes.
J'ai donc été surpris par cette action, que je ne comprends pas et que je condamne. Une enquête est en cours et nous verrons qui en est à l'origine. J'espère que des sanctions seront prises.