Intervention de Pascal Deguilhem

Réunion du 3 octobre 2012 à 9h00
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Deguilhem :

Nos remerciements, messieurs, tout d'abord, pour ce que vous êtes et portez. Nous partageons, dans cette salle, un certain nombre de vos préoccupations et de vos analyses. D'ailleurs, pourquoi ne pas dresser un podium, qui serait le marqueur des Jeux olympiques et paralympiques ?

La médaille d'or irait au comité d'organisation, le London Organising Committee of the Olympic and Paralympic Games (LOCOG), qui s'est distingué dans le domaine humain, matériel et sportif. Son bilan nous invite à nous interroger sur l'éventualité d'une nouvelle candidature française et sur les responsabilités de l'État comme du mouvement sportif dans ce domaine.

La médaille d'argent reviendrait à nos athlètes pour leur comportement et leurs résultats dans une compétition difficile. Nous y associons tous ceux – encadrement, staff technique, environnement fédéral – qui contribuent à leur réussite dans les grands rendez-vous internationaux.

La médaille de bronze couronnerait la réussite du club France sur les bords de la Tamise, et du CNOSF, qui constituent une belle vitrine.

Notre bilan aux JO ne se réduit pas ni à notre septième rang mondial ni aux quatorze disciplines qui nous ont rapporté des médailles, ce qui sanctionne l'échec de certaines fédérations. Quant aux médailles que nous avons remportées aux Jeux paralympiques, leur nombre est décevant au regard de notre ambition et du succès qu'ont connu ces Jeux. À neuf heures, il n'y avait déjà plus de place sur les gradins de la piscine olympique. Alors même que les athlètes en situation de handicap sont moins célèbres que les autres, leurs compétitions ont été suivies avec le même enthousiasme.

Pour la diffusion, il faut encore chercher des voies d'amélioration, s'agissant des Jeux paralympiques car, à Rio, n'en doutons pas, ces jeux revêtiront une forte intensité émotionnelle. Je regrette l'absence de dialogue et de rencontres entre le monde paralympique et les parlementaires. Nous reviendrons sur les questions de M. Masseglia lors des discussions budgétaires. Le principe des retraites pour les sportifs de haut niveau a été posé mais non financé par le précédent gouvernement. Cela dit, les médaillés olympiques et paralympiques bénéficient de la reconnaissance de la nation, qui se manifeste, à égalité de traitement, par des primes. La mesure a été financée, là encore, dans l'urgence faute d'avoir été budgétée par les précédentes autorités. Dans un cadre budgétaire marqué par le souci de réduire la dette publique, le ministère des sports cherchera avec le CNOSF, la Fédération française handisport et les fédérations le moyen de défendre le sport de haut niveau.

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