Intervention de Catherine Troallic

Réunion du 17 juillet 2013 à 9h30
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Troallic :

La Haute-Normandie, dont je suis élue, est une terre d'énergie, l'une des toutes premières régions en termes d'emplois et d'activité dans ce domaine : première pour le raffinage, troisième pour la production d'énergie nucléaire, la filière énergie employant près de 11 000 personnes. La région Haute-Normandie bénéficie aussi de ressources importantes en énergies renouvelables, aussi bien en éolien onshore et offshore qu'en biomasse. Le Havre verra bientôt la construction d'usines d'assemblage d'éolien offshore. C'est dire si la transition énergétique est pour notre région un sujet majeur.

Sur ma circonscription, Total est un très gros employeur – près de 2 500 personnes. Une importante réorganisation autour d'une plate-forme Normandie a eu lieu en 2011 et 2012, avec d'importants investissements, notamment pour améliorer l'efficacité énergétique des installations. Pas très loin du Havre est implantée l'usine Petroplus bien connue de tous. Quel est, monsieur Sigonney, l'avenir du raffinage en France, et plus précisément en Haute-Normandie et au Havre ?

La réglementation thermique 2012 place le gaz naturel parmi les énergies les plus intéressantes en matière d'émission de gaz à effet de serre. Pourtant, il semblerait que les investissements de GDF Suez sur le réseau de distribution du gaz naturel en France soient en baisse, certaines de ses filiales privilégiant même la distribution par camions. M. Mestrallet peut-il nous apporter plus de précisions sur les investissements du groupe sur ces réseaux de distribution ?

GDF Suez se dit très sensible au prix juste de l'électricité pour les particuliers et entend, à son niveau, lutter contre la précarité énergétique. Voilà qui est excellent, sachant que le gaz est un bien précieux dont le coût ne cesse d'augmenter. S'il est exact que du gaz est actuellement brûlé au terminal méthanier de Montoir-de-Bretagne, quelles en sont les raisons ? Quel est le volume du gaz ainsi brûlé, donc perdu, chaque année ? Quelle est la politique du groupe s'agissant de la gestion des stocks de gaz ?

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