La France et l'Allemagne sont les deux premiers pays producteurs d'énergies renouvelables en Europe. L'Allemagne s'est fixé comme objectif d'atteindre 50 % de renouvelables dans la production électrique d'ici à 2030 ; en France, l'objectif est bien inférieur.
On ne parle quasiment plus de la géothermie alors qu'elle était très citée à un moment. Est-elle à développer, particulièrement en Île-de-France ?
Qu'appelez-vous gaz vert ? J'ai cru comprendre qu'il s'agissait de méthane, de biogaz. Est-ce aussi l'hydrogène ? S'agissant du méthane, qui accompagne le gaz de schiste, j'observe que, du point de vue du dérèglement climatique, son impact est vingt-cinq fois supérieur à celui du dioxyde de carbone. Les fuites sont toujours à surveiller de très près.
En matière d'énergies renouvelables, des coopérations vous semblent-elles envisageables avec des banques telles que la Banque publique d'investissement (BPI) ou la Banque européenne d'investissement (BEI) ?
Ces énergies renouvelables vont de pair avec une certaine décentralisation, avez-vous dit. Que pensez-vous d'une gouvernance de l'énergie beaucoup plus territoriale qu'à l'heure actuelle ?
Notre facture d'achat d'hydrocarbures pour les transports s'est élevée à 61 milliards d'euros en 2012, soit l'équivalent de notre déficit annuel. La Commission européenne risque de déclencher une procédure de contentieux contre la France au regard des émissions de particules dues essentiellement aux moteurs diesel. Parmi les solutions possibles, préconiseriez-vous des véhicules hybrides ? Que pensez-vous d'une fiscalité pollution et d'un développement important des transports en commun ?