Intervention de Jean-Yves Le Déaut

Réunion du 17 juillet 2013 à 17h00
Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Le Déaut, député, premier vice-président de l'OPECST :

Je souhaiterais présenter la candidature de M. Bruno Sido en qualité de co-rapporteur. Avec la candidature de Mme Anne-Yvonne Le Dain, cela nous permettrait de bénéficier à la fois les points de vue du Sénat et de l'Assemblée nationale, de la majorité et de l'opposition, d'une femme et d'un homme, en bénéficiant de la richesse de l'expérience propre à chacun d'eux.

En dehors de ce qu'a dit Mme Anne-Yvonne Le Dain, je rappelle que M. Bruno Sido s'est penché sur cette question ; il a été à l'initiative de l'audition publique organisé par l'Office sur le risque numérique ; il s'est plutôt attaché au risque civil tandis que j'ai présidé la partie de cette réunion relative au risque militaire. Par ailleurs, dans le cadre de la commission des affaires étrangères et des forces armées, je présente chaque année un avis budgétaire intitulé « Environnement et prospective de la défense » dans lequel je traite de la cyber-défense même si c'est de manière moins approfondie que les travaux de l'Office. Sur la cyber-défense, il existe déjà plusieurs rapports dont, en 2012, le rapport d'information de M. Jean-Marie Bockel au Sénat intitulé « La cyberdéfense : un enjeu mondial, une priorité nationale ».

Il reste tout un pan qui n'a pas encore été étudié, à savoir la fragilité des systèmes complexes, soit douze secteurs vitaux dépendant totalement de l'informatique, dont les transports ou la santé ; il suffit d'observer une voiture pour le constater.

La sécurité des systèmes informatiques, c'est la sécurité individuelle, la sécurité des transports aériens, ou autres, du nucléaire, du système de santé, du stockage de données et ces systèmes se trouvent à la merci de pirates informatiques ou hackers.

Il faudra également voir dans cette étude si l'on dispose de suffisamment de spécialistes formés à la sécurité informatique. Il semblerait que non. Pour l'instant, ce sont les militaires qui, avec la Délégation Interministérielle pour l'Armement (DGA), les recrute.

Ne faudrait-il pas, en informatique, une sécurité du niveau de celle des laboratoires P4 de sécurité maximale mise en place dans le domaine de la biologie ? La coordination entre le militaire et le civil est-elle optimale ? Il y a énormément de domaines complémentaires sur lesquels vous avez une étude à conduire.

Notre président, M. Bruno Sido, s'est intéressé au sujet du risque numérique. La commission des affaires économiques du Sénat en a saisi l'OPECST qui pourrait désigner les deux rapporteurs pressentis.

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