Le permis de diviser serait sans doute considéré comme anticonstitutionnel car attentatoire au droit de propriété : en refusant la mise en copropriété, dans nombre de cas, l'on interdit de fait au propriétaire de disposer de son bien.
Le Gouvernement souhaite encadrer plus strictement la vente à la découpe. J'ai indiqué hier qu'il réfléchissait à plusieurs dispositions en ce sens, notamment à un droit de préemption du lot, le locataire étant maintenu dans les lieux dans l'intervalle. Cela permettrait de satisfaire l'amendement dans un cadre constitutionnel avéré.
Je vous suggère donc, madame Abeille, de retirer votre amendement au bénéfice de ces futures dispositions.