Il faut savoir que ce sont dans les quartiers les plus difficiles que les logements vacants sont les plus nombreux, qu'il s'agisse du parc public ou du parc privé – il en est ainsi de Marseille.
De plus, l'universalité de cette garantie entraînera l'administration du marché locatif par un organisme public, ce qui représente une perte de liberté.
Enfin, ce dispositif déresponsabilisera les locataires, dont certains préféreront voir la GUL payer leur loyer à leur place. L'exemple des mutuelles de santé, que vous avez évoqué, madame la ministre, n'est pas pertinent : en effet, une maladie ne se décrète pas, c'est un accident de la vie. En revanche, on peut décider d'arrêter de payer son loyer.
Il est en revanche très bien que le locataire participe financièrement au dispositif.