Toutes les études le montrent, la formation est le meilleur passeport pour l'emploi, et elle l'est davantage encore si elle est qualifiante. Aussi les employeurs seront-ils sélectionnés en fonction des perspectives d'acquisition de compétences et de qualifications précises et validées qu'ils offrent.
Vous avez puisé dans le meilleur de l'existant, disais-je, et vous y avez ajouté de la souplesse.
Pour nous, la politique, c'est donner plus à ceux qui ont moins. C'est la raison pour laquelle il est indispensable que les priorités soient établies selon des critères d'âge, de niveau de qualification, de territoire, de nature de l'activité ou de l'employeur. Toutefois, la vie ne se résume pas à des cases dans lesquelles on peut mettre chacun. Votre rapporteur juge donc positivement que la porte soit entrouverte à d'autres employeurs que ceux du secteur à but non lucratif. Il est en effet des entreprises dont l'activité et le fonctionnement ne sont finalement pas très différents de ceux des associations, et je suis convaincu que s'appuyer sur de telles entreprises sera parfois bien utile dans les territoires où l'emploi fait tant défaut. Faisons confiance aux acteurs de terrain pour en juger.
Tels sont les points sur lesquels je voulais insister en ce qui concerne le projet de loi du Gouvernement ; j'en viens maintenant aux débats qui ont eu lieu au sein de la commission des affaires sociales.
Tout d'abord, je tiens à me féliciter, chers camarades de l'opposition (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe UMP),…