Non, ce n'est pas hors sujet, madame.
Ce que me disait le proviseur, qui s'occupait de l'enseignement personnalisé sur place, c'est que ces jeunes au parcours chaotique, ayant un rapport conflictuel avec l'institution de l'éducation nationale, ne sont pas du tout en rupture avec l'apprentissage, bien au contraire. Ainsi, dans ces établissements mis en place par Mme Dati afin de lutter contre la récidive – une belle réussite, quand on sait qu'au bout d'un an, certains étaient déjà revenus quatre fois dans le centre que j'ai visité ! – l'une des premières préoccupations des jeunes, dont ils m'ont fait part, consistait à apprendre l'anglais ou l'espagnol.