…la crise n'étant qu'une invention de notre part.
Avec le recul, je finis par me dire que vous le croyiez sincèrement, et que ces propos ne relevaient pas d'une simple posture politique. Au fond, c'est bien pire !
Heureusement, une presse piquante, acide, déçue, injurieuse parfois, et une forte inquiétude des Français, ont sorti ce beau monde de sa torpeur. Le problème est que ce réveil tardif et mal maîtrisé comporte, dans ce texte en particulier, de grands risques juridiques.
L'urgence n'est pas seulement celle que prévoit une procédure parlementaire. Elle reflète la précipitation avec laquelle le Gouvernement a voulu remplir artificiellement l'ordre du jour de cette session. À aucun moment, dans son discours de politique générale, le Premier ministre n'a annoncé les contrats d'avenir comme prioritaires dans le calendrier. (Protestations sur les bancs du groupe SRC.)