Monsieur le président, messieurs les ministres, madame la présidente de la commission, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, s'il est une priorité que nous partageons dans cet hémicycle, c'est celle de la lutte contre le chômage, inégalité majeure de notre société. Le Président de la République feint de découvrir la crise sévère que nous traversons aujourd'hui. Pire, en supprimant la TVA anti-délocalisation, en refiscalisant les heures supplémentaires, en pénalisant l'intéressement et la participation, le Gouvernement a pris un virage dangereux. Les Français n'ont pas mis longtemps à en mesurer les conséquences négatives sur leur pouvoir d'achat. Messieurs les ministres, votre gouvernement a réussi le tour de force de se mettre à dos, en seulement quelques semaines de plein pouvoir, et les chefs d'entreprise, et les salariés ; votre propre électorat émet désormais des doutes.
La croissance ne décolle pas. Le chômage touche désormais trois millions de personnes dans notre pays.