Intervention de Isabelle Le Callennec

Séance en hémicycle du 11 septembre 2012 à 15h00
Création des emplois d'avenir — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Le Callennec :

A contrario, plusieurs pays, l'Autriche, les Pays-Bas, l'Allemagne, affichent des taux de chômage des jeunes de plus de dix points inférieurs au nôtre. Le chômage des jeunes n'est donc pas une fatalité.

Le candidat Hollande voulait « redonner espoir aux nouvelles générations » en créant « 150 000 emplois d'avenir d'ici 2013 ». Il ajoutait : « Ces emplois seront créés là où il y a 40 % de chômage des jeunes. ». Voilà pour la promesse électorale… Qu'en est-il de sa traduction concrète dans le texte de loi examiné ce jour, portant création des emplois d'avenir, emplois qui, je le redoute fort, n'ont d'avenir que le nom.

Passons en revue la cible, le dispositif, la gouvernance et le coût.

Je me concentrerai sur l'article 1er du projet de loi. En effet, comme l'a rappelé notre collègue Jean-Frédéric Poisson, les neuf autres articles sont tout simplement hors sujet. Ainsi en est-il, par exemple, de l'article 2 qui porte création des emplois d'avenir professeur dans les établissements d'enseignement public.

Oui, vous avez bien entendu chers collègues, dans les seuls établissements publics, excluant de facto les établissements privés sous contrat et l'enseignement agricole. On ne change pas les socialistes, n'est-ce pas monsieur le rapporteur ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

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