Je le regrette. Je le déplore. J'espère que les débats que nous aurons leur permettront de se raviser.
De quelle vision de l'action politique témoignerait une conduite consistant à déclarer que l'emploi est la première des priorités, et l'emploi des jeunes une priorité nationale – nous nous retrouvons tous sur ces éléments-là – pour ensuite adopter, pour des considérations n'ayant rien à voir avec le fond du dossier, une position de rejet, au moment même où une mesure permettrait de lutter contre le chômage des jeunes ?
Il est nécessaire de redonner de l'espoir à ces jeunes et à leurs familles par la qualification à laquelle nous sommes attachés et par la sécurisation des parcours et des contrats que nous avons beaucoup travaillée.