En matière d'aménagement du territoire, nous devons avoir une vision globale et ne pas passer notre temps à ne défendre que les projets locaux liés à notre circonscription. Ainsi, en Île-de-France, le Grand Paris Express – 144 kilomètres de métro automatique en rocade pour un coût d'environ 30 milliards d'euros et dont le financement n'est à ce jour pas acquis – se veut une réponse au déficit de transport. Un rapport de notre collègue Annick Lepetit s'interrogeait sur le financement de ces opérations. Nous devons réexaminer chaque projet à l'aune de l'intérêt général et des capacités budgétaires des collectivités et de l'État.