Vous avez ensuite parlé de dérives entre recherche fondamentale et finalité médicale. Dans les premiers textes, on parlait de « progrès thérapeutique ». Effectivement, il était cruel pour les patients de parler de progrès thérapeutique pour désigner des recherches fondamentales ne permettant pas de déterminer si des progrès en résulteront. Par essence même, la recherche fondamentale n’est pas prédictible, et les chercheurs – que je représente ici, je ne le nie pas, monsieur Hetzel, mais vous devriez les connaître également – le savent bien.