À l'issue de la conférence sociale, j'ignore s'il faut écouter le Président de la République ou le Premier ministre. Ils ont en effet tenu des discours contradictoires, le premier évoquant l'exigence de compétitivité alors que le second n'en a pas soufflé mot…
L'article premier doit être supprimé. En effet, dans la mesure où il va casser la compétitivité, il constitue une faute économique. Et si l'abrogation de la hausse du taux de la TVA doit être remplacée par une augmentation de la CSG, ce serait une erreur économique. J'ai le sentiment que le sujet de la compétitivité est essentiel aussi bien pour l'UMP et le Nouveau Centre que pour le groupe socialiste : la question est seulement celle des moyens de l'améliorer. Si l'on opte pour l'augmentation de la CSG, on se prive de la ressource consistant à faire financer notre protection sociale par les importations.
Je remercie M. le rapporteur général pour sa franchise car il avait annoncé avant la conférence sociale de ce début de semaine que la CSG serait augmentée. Mais que cet article premier soit un handicap pour la compétitivité de l'économie française ou qu'il prépare une substitution de la CSG à la TVA, il constitue soit une faute soit une erreur et doit donc être supprimé.