Monsieur Larrivé, j’ai écouté attentivement votre motion de rejet préalable. Vous avez évoqué, au début de votre intervention, les dangers ou les spécificités du redécoupage. À vous écouter, je ne sais si vous exprimez un témoignage ou faites part d’une expertise. Mais votre démonstration vous a conduit, finalement, à affirmer – de manière très juste, d’ailleurs – le contraire de ce que vous aviez dit précédemment, à savoir que, à chaque fois qu’il y a eu des redécoupages, à supposer qu’ils aient répondu à une intention politicienne, le résultat n’était, d’une manière générale, pas au rendez-vous. Vous pouvez imaginer que, si telle avait été la mauvaise intention que vous nous prêtez, nous aurions arrêté ce travail, car nous savons parfaitement comment les choses peuvent se dérouler.
J’ai accueilli votre motion comme un encouragement. En effet, effectuant un calcul mécanique du résultat des futures élections sénatoriales, dont chacun sait ici qu’elles interviendront après les élections municipales, vous avez eu la lucidité de penser, contrairement à beaucoup de commentateurs et à de nombreuses personnes dans vos rangs, que les résultats de la majorité seront exactement les mêmes qu’en 2008, puisque vous avez pris en compte les mêmes bases politiques. Je vous remercie de cet encouragement donné à la majorité.