Aujourd'hui, l'islam est la deuxième religion de France. Est-il compréhensible qu'en 2013, les musulmans, également citoyens et contribuables, soient exclus du Concordat ? Devons-nous continuer à nous voiler la face, ou faire un pas courageux pour intégrer l'islam dans le régime concordataire ?
Cela pourrait être une expérience intéressante. Je rappelle que l'université de Strasbourg accueille actuellement deux chaires de théologie, l'une catholique et l'autre protestante. Elles enseignent évidemment toutes les religions. La création d'une chaire de théologie islamique serait bénéfique à l'islam de France : ce serait le moyen de s'éloigner de l'obscurantisme et de moderniser l'islam. Les imams formés et diplômés au sein de l'université auraient les mêmes droits et les mêmes devoirs que leurs collègues, dépendraient comme eux du ministère de l'intérieur et seraient tenus au respect des lois de la République. Plus de financements extérieurs, plus de prêches en langues étrangères !