Intervention de Frédéric Cuvillier

Séance en hémicycle du 25 juin 2013 à 9h30
Questions orales sans débat — Déviations des communes de mormant et de guignes

Frédéric Cuvillier, ministre délégué chargé des transports, de la mer et de la pêche :

Il ne vous aura pas échappé, monsieur le député, que nous ne sommes pas ici dans l’enceinte du conseil général de Seine-et-Marne. Je ne suis donc pas en situation de pouvoir vous répondre sur une compétence qui appartient au département.

Tout de même, le constat que vous faites est accablant pour l’action de mes prédécesseurs. Vous parlez d’infrastructures qui n’existent pas dans votre région, c’est un manque de préparation de l’avenir. Ce constat, je l’entends comme le bilan de ce qui n’a pas été fait par d’autres. Je prends mes responsabilités et j’entends votre message, et je souligne ce constat : l’absence infrastructures.

Heureusement, le département, sous la présidence de l’éminent Vincent Eblé, est sensible à cette réalité. Vous avez souligné l’enjeu économique des déviations de Mormant et de Guignes, notamment si l’on considère l’implantation d’un logisticien, qui, compte tenu de l’intensité du trafic, ne manque pas d’émouvoir la population, à juste titre d’ailleurs. Aussi le président du conseil général a-t-il précisé que la question des contournements avait toute son attention. Nul doute que lui-même aura à coeur de répondre à ces préoccupations. On le sait très engagé sur ces sujets, et je lui rends ici hommage à ce titre, puisque vous me le permettez, et j’adresse – en votre nom, puisque c’est vous qui l’avez fait – un carton rouge à ceux qui avaient à prévoir des infrastructures nécessaires, qui manquent à votre population. Je ne puis qu’être dans le constat, puisque, encore une fois, l’État n’a pas compétence pour financer des routes départementales. En l’occurrence, il s’agit bien de la route départementale 619.

Mais c’est une interprétation politique, je l’ai bien compris. Je me ferai le relais de ces préoccupations – et de ce constat sans concession, que vous faites à juste titre, à propos de ce qui n’a pas été fait par mes prédécesseurs – auprès des élus locaux, particulièrement le président du conseil général, qui ne manquera pas d’y répondre.

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