En d’autres temps, nous vous avons entendu, cher Édouard Courtial, parler au nom des Français de l’étranger, et de partout. Et vous voici en train de faire l’intérim de M. Teissier – et je vous en remercie – pour parler au nom des Marseillais. Cette délocalisation vous amène à m’interpeller, et à me permettre de répondre à un certain nombre d’interrogations.
Je vous rappelle qu’un comité interministériel d’aménagement du territoire a été spécialement consacré à Marseille ; c’est un engagement majeur du Gouvernement. Il a eu lieu dès le mois de septembre 2012. Voilà qui montrait toute l’importance qu’attachent le Premier ministre et le Gouvernement dans sa globalité à cette ville.
S’agissant particulièrement des transports collectifs, j’ai lancé le 7 mai dernier un appel à projets en faveur de leur développement. Il était très attendu par les collectivités territoriales – 450 millions d’euros d’aides sont prévus – et, bien évidemment, les chantiers peuvent débuter. Si Marseille est candidate à cet appel à projets, nul doute, compte tenu des différents enjeux – pertinence technique, pertinence d’insertion de la politique globale de la mobilité durable, respect des quartiers, contribution à la cohésion sociale des territoires, désenclavement des quartiers, ce dernier point concernant particulièrement Marseille –, que ses projets pourront être éligibles. Il convient donc maintenant de faire rapidement acte de candidature.
Le chantier de la L2, vieux de plus de vingt ans – on pourrait parler de l’Arlésienne, bien que cette rocade se situe à Marseille –, a été partiellement réalisé, mais reste inachevé. Il a été relancé, conformément à l’engagement du Premier ministre. Le 6 mai dernier, le groupement d’entreprises Phocéale a été désigné. Par ailleurs, conformément à ce que j’ai indiqué sur place, nous aurons la possibilité de mettre en service la section est en 2016, la section nord en 2017.
Marseille est l’objet d’un grand plan gouvernemental. J’aurais pu évoquer l’implication de l’État dans d’autres domaines – sur la SNCM, pour sauver la compagnie, ou encore sur la métropolisation –, mais je vous ai bien entendu, madame la présidente. Aussi, par égard pour l’ensemble des parlementaires et pour ma collègue ministre des affaires sociales et de la santé, je m’en tiendrai là.