Comme mon collègue Jacques Krabal, président du groupe d'études sur le papier, je souhaite revenir sur l'extension du périmètre de la filière, à laquelle je suis comme lui tout à fait favorable. La situation actuelle s'avère injuste, 34 % du gisement – soit un manque-à-gagner de 75 millions d'euros – échappant au financement de la fin de vie des produits, qui incombe, sans qu'il en soit toujours pleinement conscient, à la collectivité, donc au contribuable. Votre suggestion de faire contribuer la presse quotidienne d'information générale sous forme de mise à disposition d'espaces publicitaires me paraît judicieuse.
De la même façon, votre suggestion d'élargir le périmètre de la filière dite « MNU » (médicaments non utilisés) aux médicaments vétérinaires pour animaux domestiques, en milieu urbain, me paraît de nature à combler un manque, ce type de déchets se retrouvant actuellement dans les ordures résiduelles. Dans le même ordre d'idée, il faudra à mon sens envisager d'étendre le périmètre de la filière emballages aux déchets des professionnels que sont les cafés, hôtels et restaurants. Qu'en pensez-vous ?