Monsieur le ministre, je vous remercie de votre disponibilité et de la précision avec laquelle vous nous avez présenté la situation. Nous nous sommes réunis en session extraordinaire pour débattre des frappes envisagées dans le cadre de la politique de sanction et de dissuasion que vous avez évoquée. Puis, très rapidement, les choses ont évolué. Cela signifie, comme vous l'avez dit, que le G20 a été utile et la réunion de Vilnius déterminante pour la cohésion européenne. Dans quel délai le projet de résolution déposé par la France sera-t-il soumis au Conseil de sécurité des Nations unies ? Vous avez par ailleurs souligné l'extrême difficulté d'un démantèlement réel ; autant dire que l'adoption d'une décision de principe ne règle pas tout. Il n'en reste pas moins que l'action diplomatique est absolument nécessaire : elle a été menée, et elle a eu des effets déterminants ; nous verrons s'il est possible d'espérer mieux. Enfin, pouvez-vous nous dire si la question de l'accueil des très nombreux réfugiés syriens par les pays européens a été évoquée à Vilnius ?