Intervention de Jean Glavany

Réunion du 10 septembre 2013 à 16h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Glavany :

Une autre raison de s'abstenir de préciser les objectifs visés est probablement qu'ils changent – des régimes abjects du type de celui-là savent placer des femmes et des enfants dans les états-majors et des armes chimiques dans les écoles. Dans un autre domaine, je pense, comme M. Myard, que nous aurions dû pouvoir vous recevoir plus tôt, monsieur le ministre. Je sais que vous n'êtes pas en cause car chacun connaît votre considération pour le Parlement, mais ceux qui pensent qu'il ne faut pas dévoyer le discours du Premier ministre dans l'hémicycle se méprennent sur le fonctionnement d'un parlement moderne. Les commissions sont faites pour se réunir avant les séances plénières ; c'est d'autant plus important que, lorsqu'elles se réunissent à huis clos, des choses peuvent être dites qui ne le seront pas dans l'hémicycle ; essayez, je vous prie, de relayer ce message. Enfin, outre que l'initiative russe change la donne, n'est-ce pas, sur le fond, une reconnaissance explicite de la culpabilité syrienne ? Dire qu'il faut recenser l'armement chimique de la Syrie, n'est-ce pas reconnaître la responsabilité du régime dans le massacre du 21 août dernier ?

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