C'est pour moi une très grande satisfaction que la Commission des affaires étrangères se réunisse pour la première fois depuis le 21 août devant la presse et en votre présence, monsieur le ministre. Cela prouve l'estime portée au Parlement. Président du groupe d'amitié France-Jordanie, je sais que 700 000 Syriens sont réfugiés en Jordanie ; que dire aux Jordaniens ? L'opinion publique française est de moins en moins favorable à une intervention. Il serait temps que le Président de la République ou vous-même s'exprime publiquement, aussi clairement que vous venez de le faire, car l'indignation s'émousse au fil des semaines et le sentiment commence à prévaloir que nous avons suffisamment de problèmes pour nous abstenir de nous préoccuper de ceux des autres. D'évidence, la réalité de la situation doit être expliquée aux Français.