Je vous ai entendu, monsieur le ministre, expliquer avec force détails la chronologie d'un épisode qui ne fera pas date dans la diplomatie flamboyante de notre pays. Cet après-midi, la presse fait état de ce que, selon le Kremlin, les présidents russe et américain avaient déjà discuté de la mise sous contrôle de l'arsenal chimique syrien lors de leur tête-à-tête au cours du G20, la semaine dernière. En étiez-vous informé et n'avez-vous pas souhaité nous le dire ? Dans ce contexte, la résolution que vous proposez maintenant n'est-elle pas un peu tardive pour rassurer une opinion publique inquiète et assez défavorable à toute intervention en Syrie ?