La pollution de l'air est un phénomène grave, coûteux, multiforme et qui nourrit parfois un certain fatalisme. Après avoir beaucoup progressé en termes de connaissance, nous devons avancer sur le terrain en nous mobilisant. Les compétences des professionnels publics et privés sont-elles suffisantes ? Quelle police existe-t-il pour l'eau et pour l'air ? Quel modèle économique faut-il retenir, puisque la collectivité n'a pas vocation à assumer seule toute charge qui relève de l'intérêt général ? Comment intégrer la qualité de l'air à l'aménagement du territoire ? Existe-t-il des stratégies efficaces de réparation ou de protection dans les milieux exposés ? La végétation peut-elle jouer un rôle d'alerte, de protection ou d'épuration ? Comment lui accorder une plus grande place dans nos plans d'urbanisme afin d'améliorer la qualité de l'air ?