Intervention de Laurence Abeille

Réunion du 11 septembre 2013 à 9h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Abeille :

On connaît fort bien les effets des polluants atmosphériques, sur lesquels nous possédons des données sanitaires et épidémiologiques précises. En outre, il existe des relevés de pollution fiables sur de longues durées. Raison de plus pour renforcer le travail des AASQA, à l'heure où Airparif connaît des difficultés, et pour leur assurer un financement à la hauteur de leurs besoins.

Afin de réduire l'utilisation des véhicules les plus polluants, dont l'effet ne se limite pas aux seuls axes routiers, il faut faire converger les tarifs de l'essence et du diesel, et supprimer le bonus écologique pour toutes les voitures qui utilisent le diesel. C'est non un choix industriel mais une décision de santé publique. En outre, pourquoi ne pas restaurer le bonus écologique pour les véhicules qui roulent au GPL ?

On peut aussi agir pour diminuer le trafic en ville, en augmentant l'offre de transports en commun économiques et fiables, en réduisant la présence des véhicules les plus polluants comme les 4 Í 4, en limitant la vitesse autorisée ou en instaurant une circulation alternée en cas de pic de pollution. Ces mesures vous semblent-elles acceptables socialement ?

Par ailleurs, existe-t-il des solutions – par exemple, des filtres fiables et peu coûteux – pour rendre le chauffage au bois moins polluant ?

Enfin, peut-on interdire l'emploi du formaldéhyde, présent dans de nombreux produits et qui pollue l'air intérieur ?

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