La loi Grenelle II prévoyait la mise en place de zones d'actions prioritaires pour l'air. Ainsi, l'accès des centres villes aurait-il été interdit aux véhicules les plus polluants. Cette mesure a été abandonnée, car elle aurait pénalisé des citoyens rencontrant déjà des difficultés économiques. Le plan d'urgence pour la qualité de l'air de février 2013 préconise une politique incitative en matière de stationnement payant, en donnant la possibilité aux collectivités de moduler la redevance en fonction du niveau de pollution des véhicules. Outre qu'une telle mesure serait complexe à mettre en oeuvre, elle risquerait, comme celle qui a été délaissée, de pénaliser les plus défavorisés de nos concitoyens. Une disposition générale sans discrimination ne serait-elle pas plus judicieuse ?