Nous devons prendre en compte les déficits mais nous devons aussi nous adapter aux grands enjeux de santé publique : je pense au vieillissement de la population, au développement des maladies chroniques, aux addictions.
C'est tout un système de santé qu'il nous faut reconstruire. Cette réforme s'inscrira dans une stratégie nationale de santé favorisant une bonne répartition et de bons parcours de soins, lesquels ne mobilisent pas aujourd'hui suffisamment les professionnels de santé. Au-delà des soins de premier recours, nous devons reconnaître et soutenir l'hôpital, en particulier l'hôpital public. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP, et sur plusieurs bancs du groupe GDR.)
Pour nos concitoyens les plus fragiles, nous aurons une attention particulière. Ils doivent avoir leur place dans la société eux aussi. Je pense aux personnes en situation de handicap pour lesquelles il faut améliorer l'accès aux bâtiments, aux transports, à l'emploi mais aussi à l'école : dès la rentrée 2012, le recrutement de 1 500 auxiliaires de vie scolaire individuels sera mis en oeuvre. (Mêmes mouvements.)
Réserver une place aux personnes âgées dépendantes est une question de dignité et d'humanité. Malgré ses promesses, le gouvernement précédent n'a pas engagé la réforme de la dépendance qu'il avait annoncée. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)