En Bretagne et dans le département du Morbihan en particulier, la rentrée s'est également très bien passée, tant dans l'enseignement public que dans l'enseignement catholique où de nombreux enfants sont scolarisés. Permettez-moi de vous citer le début d'un article intitulé « Enseignement catholique, une rentrée sans fausse note », paru le 7 septembre dans un grand quotidien breton : « Les directeurs diocésains de l'enseignement catholique de Bretagne sont ravis : cette rentrée est la meilleure qu'ils aient connue depuis bien des années. Aux vaches maigres du ministre Chatel, ils préfèrent la refondation signée Peillon. Effectifs d'élèves, créations de postes d'enseignants, formation des maîtres, rythmes scolaires, nouveaux statuts des établissements catholiques : pas une fausse note ne vient troubler l'ambiance au comité académique de l'enseignement catholique de Bretagne. »
Je souhaite également rassurer M. Patrick Hetzel au sujet de l'application des nouveaux rythmes scolaires dans des communes très rurales. J'en ai visité une, dans le centre de la Bretagne, qui a peu de moyens et où il y a une école publique et une école privée : 87 % des élèves se sont inscrits aux activités périscolaires dès leur mise en place. Ces activités sont encadrées par vingt-cinq intervenants, issus pour la plupart de la commune et nombreux à être bénévoles. Elles donnent lieu à des partenariats avec des structures intercommunales – le conservatoire à rayonnement départemental de musique et de danse, entre autres – et des associations de la ville centre, distante d'une quinzaine de kilomètres.
Outre l'accès pour tous à des activités périscolaires gratuites, je vois dans ce dispositif un renforcement du lien social et du sentiment d'appartenance à la communauté. Je salue donc l'investissement des élus de toutes sensibilités et des enseignants qui ont joué un rôle moteur dans la mise en place des nouveaux rythmes scolaires dans le Morbihan. Rançon du succès, ils se trouvent aujourd'hui très sollicités par les autres maires du département !
Comme souvent en Bretagne, il existe deux écoles dans cette commune, une publique et une privée. Les enfants sont regroupés à quinze heures quinze dans la cour de l'école publique pour rejoindre ensuite les nouveaux lieux d'activités périscolaires. Les responsables ont attiré mon attention sur le problème de sécurité juridique que posent ces déplacements. Pourriez-vous, madame la ministre, les rassurer à ce sujet ?