Intervention de Christian Paul

Réunion du 11 septembre 2013 à 17h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Paul :

Merci d'avoir contribué à éclairer les décisions que nous aurons à prendre dans quelques semaines. Comme nous ne tenons pas un double langage, je répéterai ce que, ce matin, j'ai dit aux organisations syndicales au nom du groupe SRC.

La présente réforme du régime général répond à la recherche d'un compromis social, auquel nous souhaitons associer le maximum d'acteurs sociaux et syndicaux. Ce compromis, nous sommes en train de le construire, ce qui, en période de crise économique et sociale, n'est pas toujours aisé.

Cela passe par deux exigences. En premier lieu, nous devons avoir le souci du dialogue, afin d'améliorer le projet de loi avant son adoption ; c'est pourquoi nous avons été désireux de vous rencontrer aujourd'hui, tout comme nous le serons à chaque étape de l'examen du texte – notamment, dans quelques jours, dans le cadre de mon groupe.

D'autre part, il nous faut trouver un compromis de progrès. Nous n'envisageons pas qu'une réforme du régime général puisse se limiter à un simple ajustement budgétaire, comme celui tenté dans les années précédentes, avec un succès limité. Si les efforts consentis doivent permettre l'équilibre du régime, nous croyons possible de réaliser aussi un certain nombre de progrès à cette occasion.

Je suis un peu surpris par vos critiques à l'encontre des dispositions relatives à la pénibilité : je pensais que les organisations patronales portaient une plus grande attention à ces questions. Connaissant bien plusieurs branches ou professions que vous représentez – notamment à l'UPA –, j'avais le sentiment que la pénibilité du travail, qui est actuellement un obstacle au recrutement dans les entreprises, était mieux comprise. Nous souhaiterions poursuivre le dialogue avec vous sur ce sujet.

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