Force est de constater que nous sommes plus proches des positions du MEDEF, de la CGPME et de l'UPA que de celles de l'opposition, qui nous propose, par la voix de M. Robinet, l'acte II de l'épargne retraite – ce qui implique le passage à la capitalisation ! Je me félicite, madame, messieurs, que vous ayez rappelé que le système de répartition devait perdurer dans notre pays. Quant à la capitalisation, les Français y participent déjà largement, à commencer par la propriété immobilière – qui vient en déduction des dépenses lorsqu'on est retraité –, mais aussi en utilisant d'autres instruments, comme l'assurance-vie.
Puisqu'on doit trouver de l'argent, il faut bien augmenter les cotisations. C'est d'ailleurs ce que vous avez fait pour l'AGIRC : vous avez pris vos responsabilités ; alors, ne vous étonnez pas que nous prenions les nôtres afin d'assurer l'équilibre du système !
Pour ce qui est de la pénibilité, il me semble préférable qu'un salarié soit en formation ou travaille à temps partiel plutôt qu'il ne soit plus opérationnel : il est de l'intérêt de l'entreprise de reclasser les personnes en difficulté.
Enfin, les retraités sont aussi des consommateurs : il est là encore de l'intérêt de l'entreprise qu'ils aient un minimum de pouvoir d'achat.